Le chocolat, conseillé ou à éviter en cas de maladies de la nutrition ?

Sur Internet, les discours sont contradictoires : si certains prônent les bienfaits du chocolat dans la lutte de certaines pathologies, d’autres, au contraire, le déconseillent.

Alors comment s’y retrouver ?

Je vous propose d’éclairer vos lanternes sur le sujet…

  • En cas de diabète, on peut continuer à manger ses deux carrés de chocolat noir journaliers. L’important, ici, est le choix du chocolat à consommer : un chocolat noir à 70% de cacao au minimum, non allégé (car un chocolat allégé en matières grasses sera plus riche en sucre) et aromatisé/fourré. Doté d’un Index glycémique bas, le chocolat noir n’a pas d’effet hyperglycémiant : aucun risque d’arrivée brutale de sucre dans le sang ! On conseillera, toutefois, de le consommer avec un laitage ou quelques fruits à coques (amandes, noisettes, noix non salées et non grillées) et non en prise isolée : voici la collation idéale pour un goûter bien pensé !

 

  • En cas d’hypercholestérolémie, on ne se prive pas du plaisir cacaoté. Là encore, on mise sur le chocolat noir de qualité. Sa richesse en flavonoïdes et phytostérols (antioxydants) le dote d’un rôle protecteur pour le système cardiovasculaire…c’est tout bénef pour notre cœur !

 

  • En cas d’obésité, le chocolat noir n’est pas non plus sans intérêt : sa teneur intéressante en catéchines (antioxydants) favorise même le retour du poids de forme, c’est pour dire !, en respectant une quantité modérée bien sûr. Un deuxième intérêt peut être évoqué, concernant les effets d’une surcharge pondérale sur l’organisme : l’hypertension. Et bien sachez que le cacao, de par sa richesse en flavonoïdes, a une étonnante propriété hypotensive.

 

  • En cas de rhumatisme, la question des bienfaits du cacao se pose : s’il est généreusement pourvu en anthocyanes (antioxydants) favorisant la réduction du processus inflammatoire, le chocolat reste un aliment riche en purines, substance reconnue pour entretenir l’inflammation. Dans ces conditions, l’attitude à adopter est d’éviter le chocolat en phase inflammatoire et de le garder, en quantité modérée, pour les périodes où les articulations ne sont pas en souffrance aigue.

En résumé, on peut dire que le chocolat (ou cacao pour les puristes !) n’est pas contre-indiqué. L’important, ici, est le choix du chocolat à consommer : un chocolat noir à 70% de cacao au minimum, non allégé (car un chocolat allégé en matières grasses sera plus riche en sucre) et aromatisé/fourré, à consommer en quantité adaptée !